Maxime LEFEBVRE

Diacre en vue du sacerdoce

Biographie

Né en 1988, j’ai grandi dans le Pas-De-Calais dans une famille de tradition chrétienne mais non pratiquante. Si, comme tous les enfants de la région, j’avais été baptisé et reçu la première communion, je ne connaissais pas grand-chose à la foi de l’Eglise. Les épreuves de la vie m’avaient au contraire éloigné de Dieu, et je me disais volontier athée et anticlérical. C’est en 2009 que j’ai rencontré le Christ de manière foudroyante. Alors que je révisais mes concours dans un monastère bénédictin, à l’invitation d’amis chrétiens, je devais participer à l’office du milieu du jour avant de déjeuner avec les moines. Porté par leur prière, j’ai été saisi par le cri du Christ sur la Croix – “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Ps 21). Mes certitudes sur le sens de la vie ont littéralement volé en éclat. J’ai alors pris la décision de renoncer à mes préjugés pour m’intéresser à ce que disait vraiment l’Eglise. J’ai découvert un Dieu lent à la colère et plein d’amour. J’ai rencontré de jeunes catholiques en école de commerce qui m’ont accueilli avec patience et bienveillance. J’ai goûté concrètement à l’amour inconditionnel de Dieu lors d’une première confession à Vézelay. J’ai alors été libéré définitivement de certaines chaînes dont j’étais prisonnier depuis l’enfance. J’aime reprendre les mots de saint Charles de Foucauld : « Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je ne pus faire autrement que de ne vivre que pour Lui. »
 
Mais c’est lors d’une mission au service des pauvres, dans un bidonville de Calcutta, que j’ai compris que Dieu m’appelait plus particulièrement à tout quitter pour le suivre. C’était en février 2013. Je n’oublierai jamais cet enfant du slum qui, alors que je faisais un malaise, m’a donné à boire sans s’inquiéter de sa propre soif. Lui qui n’avait rien, il m’avait donné ce qu’il avait de plus précieux. De mes entrailles a jailli un cri : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi les as-tu abandonnés !?“. La nuit suivante, le Seigneur m’a retourné la question pour m’aider à comprendre que Lui ne les avait pas abandonnés. Contrairement à nous. Au petit matin, un appel nouveau résonna en moi : devenir pauvre pour les pauvres. Il m’a fallu encore trois ans pour comprendre que c’était sur le chemin du sacerdoce que le Christ voulait m’emmener. J’ai eu ainsi l’occasion de poursuivre mon discernement tout en commençant ma vie professionnelle, à mi-chemin entre l’entrepreneuriat social (L’Arche, l’Association pour l’Amitié, la formation sur la doctrine sociale) et le conseil en stratégie dans un grand cabinet américain. C’est en septembre 2016 que je suis entré au séminaire de Paris.
 
Après l’année de fondation spirituelle à la Maison Saint-Augustin, j’ai passé deux belles années à Saint-Louis-en-l’Île où j’ai découvert le catéchisme des enfants et le catéchuménat. Puis j’ai rejoint la paroisse Saint-Georges-de-la-Villette où j’ai eu la chance de participer aux Parcours Alpha, de lancer des cellules paroissiales d’évangélisation, de visiter les pauvres avec la Société Saint-Vincent-de-Paul. Je suis arrivé à la Chapelle comme séminariste en septembre 2021, et y sers désormais comme diacre depuis le 1er octobre 2022, jour de mon ordination. Vous me croiserez aux soirées Nicodème, dans les classes de La Tour, avec les servants d’autel ou les jeunes du groupe Jean-Paul II, sur les pistes du camp Ski Spi et jusqu’au pèlerinage à Assise.

Parcours

  • 6 octobre 1988 : naissance dans le Pas-De-Calais
  • 2009 – 2014 : Ecole de commerce à Paris
  • 2014 – 2016 : Consultant en stratégie
  • 2016 – 2017 : Année de fondation spirituelle
  • 2017 – 2019 : Saint-Louis-en-l’Île
  • 2019 – 2021 : Saint-Georges-de-la-Villette
  • 2021 – aujourd’hui : Chapelle Notre-Dame du Saint-Sacrement

Contact

Email : contact@ndsaintsacrement.org